samedi 23 janvier 2016

Inspirations (Partie I)




1-2-3-4!


Second cours de synthèse passé hier, la machine est en marche! Premier objectif, il me faut remettre 15 crayonnée d'ici trois semaines. Malgré les nombreuses modifications à apporter à mon scénario, je crois que la tâche demeure réalisable. Il me faut tout de même avouer, que je trouve stressant cette réalité de travailler ce projet simultanément  avec ceux des autres cours et même ceux que je m'impose en surplus. Moi, me reposer, jamais. Voyons, je blague! J'arrive quand même à m'accorder un 30 minutes par semaine pour regarder Infoman, Je cesse de divaguer, et j'aimerais plutôt aborder aujourd'hui mes inspirations graphiques. Je diviserai ce billet en deux parties, l'une pour aborder mes influences sur le plan musical et puis le second pour présenter des auteurs de bande dessinée dont j'apprécie grandement le travail.




John Lydon & Steve Jones des Sex Pistols
30th March 1976 - 100 Club, Oxford Street, London.

Photo © Ray Stevenson


Influences musicales

La musique étant le sujet central de ce projet de bande dessinée, je trouve alors important d'exposer les groupes qui m'inspirent et de présenter aussi de quelle façon je compte les utiliser. Tout d'abord, il me faut vous préciser que Joey Pyro ne deviendra pas le sosie d'une icône déjà bien connu du rock. L'objectif de mon scénario n'est pas de parodier la vie d'un artiste quelconque, mais bien de faire vivre à ce protagoniste, sa propre épopée punk à notre époque contemporaine. Comme mentionné plus haut, j'aimerais traiter ici de mes inspirations sur le plan graphique, et je m'apprête à vous présenter comment certains groupe que j'écoute y arrive.

Tout d'abord, suite à un travail intensif d'exploration graphique réalisé la session dernière, j'ai finalement opté pour réaliser ma bande dessinée en noir et blanc. Bien évidemment, ce choix se justifie parce que cette approche est plus rapide et qu'elle me permet de concevoir plus de planches. Cependant, je me suis aussi enlignée vers le noir et blanc puisqu'il se porte bien au récit et peut-être même mieux qu'avec de la couleur. En effet, l'utilisation du noir et blanc me permet de mieux joué sur les contrastes et pourra me permettre de faire de meilleurs clin d’œils à des photographies iconiques du rock. Je recueille des photographies depuis l'année dernière, et essentiellement il s'agit de photo des Sex Pistols. Pour la majorité, elles ont été recueillies sur cette page facebook (Sex Pistols Photo Archive). Cette dernière est fort bien documentée, et les personnes qui sont derrière cette page ont même créé une page réservée au début du groupe Public Image Limited (second groupe de John Lydon), pour mon plus grand plaisir. Sinon, comme il est question des Sex Pistols ici, j'aimerais préciser, que bien que Joey et son groupe soient punk, je ne m'acharnerai pas à insérer des cliché de ce genre. Mohawk, épingle à nourrice, typographie munie de lettres découpés, stud, bottes militaires surdimensionnées, etc. Ayant lu et visionné bon nombre de documentaires au sujet des Sex Pistols, je suis fascinée et à la fois révoltée du paradoxe qu'ils ont conçues. Bien qu'anti-conformiste, ils ont malgré eux lancé et popularisé le genre en plus de créer une esthétique et un code vestimentaire auquel leur son est associé. Cette musique qui s'opposait à celle qui était commercial, le devient d'une certaine façon elle aussi à son tour. C'est expliqué brièvement, mais sans vouloir trop m'éloigner du sujet principal, je ne veux pas tombé dans les clichés, parce que je crois fondamentalement que le punk ne se constitue pas d'étiquettes mais qu'il s'agit plutôt d'une attitude. Je vais m'arrêter ici pour ce sujet, parce que sinon, je pense que ce billet n'aura pas de fin. Tout de même, si le sujet vous intéresse je vous invites à regarder deux films qui traitent des Sex Pistols et du punk.






D'abord, il y a The Great Rock N Roll Swindle (1979), un film de Julien Temple, qui est produit suite à la rupture des Sex Pistols. Ce film, se veut être un faux documentaire très imagé, et qui supporte les idéaux de Malcom Mclaren, manager du groupe. Ce dernier, se plaît à dire qu'il est le créateur et le visionnaire derrière les Sex Pistols ainsi que cette supercherie qui gravite autour du phénomène qu'il aurait conçu. Bien évidemment, je ne partage pas cette opinion, néanmoins le film comporte de magnifiques scènes comme celle de l'introduction ou encore celle où Sid Vicious reprend une chanson de Sinatra dans un théâtre parisien. Sinon, la bande sonore est incroyable, elle est variée, déjantée, bref je vous conseille fortement de mettre la main là-dessus.

Pour le second, il s'agit de Filth & The Fury, un documentaire plus récent (2000), réalisé aussi par Julien Temple. Contrairement, à The Great Rock N' Roll Swindle,  John Lydon, chanteur du groupe participe à ce projet. Le film expose alors les début du groupe, les moments phares de celui-ci jusqu'à la rupture ainsi que le décès de Sid Vicious. Le tout est agrémenter de commentaires des membres, de vidéos d'archives ainsi que des extraits du long métrage de 1955, Richard III basé sur la pièce de Shakespeare. Ceux-ci personnifie les idées de John Lydon au fil du documentaire et sont habilement intégrés. Ce film propose la vision du groupe cette fois-ci, et avec également, plus de recul.



Afin de revenir, sur le sujet principal, c'est-à-dire, mes influences musical sur le plan graphique de mon projet, il me faut vous parlez de Plague Vendor. Groupe très récent, ils ont lancé leur premier album en 2014, Free to Eat, et il s'agit pour moi du meilleur disque que j'ai vu débarquer dans la section punk de l'endroit où je travaille (HMV).  Bien que l'album soit court, (17 minutes), il s'agit d'un concentré de son brute, d'une voix bien crasse et emplit d'une énergie qui donne simplement envie de se défouler. Sinon, ces derniers lancent un nouvel album en mars, (que j'attend avec impatience), deux extraits ont été mis en ligne et ceux-ci, se détache beaucoup à mon avis du premier. Le son me rappelle des chansons post-punk par Wire ou encore de Joy Division. Des artistes qui font innover leur son, j'adhère davantage, chapeau! 

Bref, en quoi ce groupe réussi à inspirer mon projet de bande dessinée?  Tout d'abord, au moment où j'ai dessiné pour la première fois Asphalte-Asphalte-Asphalte, je les imaginais jouer comme Plague Vendor, le même son, la même fougue. Sinon, je ne vous cacherai pas, que lorsque j'ai créer Joey Pyro c'est en m'inspirant de leur chanteur Brandon Blaine. Il est élancé, squelettique et puis suffit que de regarder quelques photos de lui en concert, avec des grands bras comme il a, il m'a fait penser à un singe. Les cheveux de Joey (qui recouvre entièrement les yeux) eux ont été choisi afin de me donner un défi. En effet, les expressions faciales sont tellement plus facile à  représenter avec les yeux et les sourcils. Pour Joey, il me faudra varié ses expressions en jouant uniquement sur la mâchoire et le langage corporel.

Brandon Blaine de Plague Vendor
Vans Warped Tour 2014, Shakopee, MN.
Photo © Matt Ginzel

Sinon, dernier point à ce billet, la musique comme reflet d'ambiance. J'habite présentement en Outaouais, et je compte faire évoluer Joey et son groupe dans des lieux qui s'apprêteront à ressembler à de vieux quartier de Hull et d'Ottawa. J'associe ces endroits à une musique spécifique, un son bien  bruyant et très garage. Afin de faire plus court, j'ai monté une liste de lecture youtube qui regroupe les groupes que j'associe leur son à cette idée. Je me suis surprise à ajouter plus de groupes récents, quoi qu'il en soit, je vous laisse écouter. En conclusion, je ferai mes publications plus courtes à l'avenir, j'ai passé trop de temps à mon avis sur celle-ci.


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